Les ventes de pierres pour le bâtiment connaissent un important rebond. A tel point que certaines carrières sont contraintes de refuser des commandes. Après des décennies où elle a été délaissée au profit du béton, la pierre est désormais de plus en plus recherchée. Si les promoteurs et les architectes se tournent de nouveau vers la pierre, c'est notamment par souci écologique. Cette matière solide est beaucoup moins polluante que le béton en matière d'émissions de CO2, quand elle est exploitée localement. Il existe cependant un frein évident : le coût de la pierre est plus élevé que celui du béton, de l'ordre de 10% à 15% de plus sur le gros oeuvre. Mais elle présente des avantages sur le long terme. "Dans plusieurs années, s'il faut la nettoyer, c'est très facile. C'est un entretien qui est très aisé. Il ne faut pas la remplacer. Ce n'est pas du tout comme un ravalement ou comme un bardage qu'on va devoir changer et refaire"